Guerre au Soudan: deux groupes armés du Darfour annoncent leur ralliement à l'armée du général al-Burhan

Publié le 17/11/2023 | Ajouter un commentaire

Au Soudan, pays en guerre depuis le 15 avril 2023, deux groupes armés du Darfour ont annoncé leur ralliement à l'armée du général al-Burhan, ce 16 novembre. Des exactions commises sur des civils par les Forces de soutien rapide (FSR), dans l'Ouest du pays, ont été la goutte d'eau de trop pour le SLM-MM et le JEM.

 

Ce 16 novembre 2023, deux groupes armés du Darfour, région de l’Ouest du Soudan, ont annoncé leur ralliement à l’armée soudanaise du général Abdel Fattah al-Burhan, dans le conflit qui l’oppose aux Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires sous les ordres du général Mohamed Hamdan Dogolo dit « Hemedti ». Les chefs du Mouvement de libération du Soudan SLM, Minni Minawi, et du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), l’ont annoncé jeudi, lors d’une conférence de presse, à Port-Soudan.

Jusqu’à maintenant les groupes armés du Darfour avaient conservé une certaine neutralité. Mais les exactions commises par les FSR sur des civils au Darfour ont été la goutte d’eau de trop. Dans un communiqué conjoint, le SLM Minni Minawi et le JEM, dénoncent « des crimes contre l’humanité » et « déclarent leur participation à des opérations militaires sur tous les fronts ».

Pour Jok Madut Jok, chercheur à l’université de Syracuse aux États-Unis, ce ralliement peut changer le rapport de force, si d’autres groupes suivent. « Al-Burhan a emmené avec lui, dans ses visites diplomatiques, Minni Minawi, le chef du SLM, explique-t-il. Cela a sans doute envoyé un message aux Darfouris qui ne sont pas d’appartenance arabe et qui ont vu les FSR massacrer les communautés noires ».

Les groupes rebelles du Darfour sont divisés en de nombreuses factions. Les FSR ont annoncé hier, sur leur compte X, avoir tenu une réunion avec quatre d’entre elles. Ce qui ne constitue pas un ralliement, précise le commandant adjoint du Rassemblement des forces de libération du Soudan, dans les colonnes du Sudan Tribune. Il rappelle que « des combats à El Fasher, dans le Nord du Darfour, et Al-Dein, dans l’Est » sont une ligne rouge que les FSR ne doivent pas franchir.

Pour Jok Madut Jok, chercheur à l’université de Syracuse aux États-Unis, ce ralliement peut changer le rapport de force, si d’autres groupes suivent. « Al-Burhan a emmené avec lui, dans ses visites diplomatiques, Minni Minawi, le chef du SLM, explique-t-il. Cela a sans doute envoyé un message aux Darfouris qui ne sont pas d’appartenance arabe et qui ont vu les FSR massacrer les communautés noires ».

Les groupes rebelles du Darfour sont divisés en de nombreuses factions. Les FSR ont annoncé hier, sur leur compte X, avoir tenu une réunion avec quatre d’entre elles. Ce qui ne constitue pas un ralliement, précise le commandant adjoint du Rassemblement des forces de libération du Soudan, dans les colonnes du Sudan Tribune. Il rappelle que « des combats à El Fasher, dans le Nord du Darfour, et Al-Dein, dans l’Est » sont une ligne rouge que les FSR ne doivent pas franchir.


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