Algérie: la classe politique réagit à la présidentielle anticipée

D'abord prévue en décembre 2024, l'élection présidentielle en Algérie aura finalement le 7 septembre. Le corps électoral est convoqué le 8 juin. L'annonce de la tenue d'une élection présidentielle anticipée a surpris la classe politique en Algérie, où le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, laisse planer le doute sur sa candidature pour un second mandat.

 

L'annonce de la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 7 septembre 2024 a surpris la classe politique en Algérie. L'Agence officielle Algérie Presse Service (APS) a publié un commentaire fournissant ce qui ressemble à des éléments de réponses aux questionnements suscités par la décision du président Abdelmadjid Tebboune.

Pour l'APS, l'organisation de la présidentielle en septembre est « un retour à la normalité ». En 2019, la présidentielle devait se tenir en avril, puis en juillet, avant d'être fixée en décembre, en raison du Hirak, mouvement de contestation populaire qui avait obligé le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner. « L'annonce du président Tebboune est donc le signal, officiel, d'une sortie de crise », écrit l'APS.

Les partis du pouvoir, comme le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont salué la décision, alors que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti islamiste d'opposition, a appelé à la tenue « d'un scrutin transparent et libre », éloigné de toutes formes de pressions.

Zoubida Assoul, leader du parti d'opposition Union pour le changement et le progrès (UCP), est la seule à annoncer officiellement sa candidature pour le moment, contrairement à Abdelmadjid Tebboune, qui laisse toujours planer le doute sur sa volonté de briguer un second mandat présidentiel de cinq ans.


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.