Création d'un État palestinien: la diplomatie des petits pas de David Cameron

Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza entre bientôt dans son cinquième mois. La guerre semble avoir remis en lumière le concept de solutions à deux États, l’établissement d’un État palestinien aux côtés d’Israël, un processus bloqué depuis des années. En tournée au Moyen-Orient, David Cameron, le ministre britannique des Affaires étrangères s’est montré ouvert à reconnaître un État palestinien sans attendre la fin des négociations de paix avec Israël.

 

Une fois qu’un cessez-le-feu entrera en vigueur de manière durable à Gaza, le Royaume-Uni pourrait reconnaître un État de Palestine sans attendre la fin des négociations de paix avec Israël qui pourraient prendre des années. En visite au Liban, le ministre des Affaires étrangères, David Cameron, a expliqué que la reconnaissance pouvait intervenir pendant ces discussions, sans attendre leur terme.

« Futur meilleur »

« Nous devons donner au peuple palestinien l’horizon d’un futur meilleur », a déclaré l’ancien Premier ministre, tout en posant une condition : le départ du Hamas de la bande de Gaza. 

David Cameron avait déjà signalé cette volonté d’une reconnaissance de l’État palestinien en début de semaine, lors d’un discours devant les ambassadeurs du monde arabe. Évoquant ainsi la « responsabilité » - de la part de Londres - de travailler vers une solution à deux États.  

Distances

Un porte-parole du Premier ministre et plusieurs cadres du parti conservateur au pouvoir ont pris leurs distances vis-à-vis de ces déclarations, rappelant l’engagement britannique envers la solution à deux États « au moment qui servirait le mieux la paix » et laissant entendre qu’une reconnaissance rapide reviendrait à récompenser l’attaque du 7 octobre.


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